Navet, mauvais, des requins en plastiques pour des installations pétrolières et des sous-marins en latex et des acteurs en cartons. A chier. Poubelle !
Une baffe énorme, comme presque tout le monde le sait.
Une aversion totale contre la société de consommation, la publicité, l'aspect mercantile qui bouffe notre vie et nous dicte ce qu'il faut faire ou ne pas faire. Une vision anarchiste d'un monde de toute façon déjà perdu, une pulsion meurtrière et de rébellion d'une société morte et sans aucun avenir.
Pourtant, dans cette noirceur, il y a cet humour noir ravageur et glauque, qui ne peut s'empêcher de nous faire lâcher bien souvent des rires, souvent jaunes car cruel mais tellement bons.
Il y a aussi ce duo d'acteur exceptionnel, entre cet Edward Norton paumé et ce Brad Pitt excentrique, cinglé et tape-à-l'oeil, lui qui réfute au contraire toute la superficialité du monde actuel.
Une histoire tordue, mis en scène par le génie de David Fincher...un chef d'oeuvre...un poing dans la gueule...
Welcome to the Desert of the Real